Ramène un cr*tin qui m'a fait une chute de tension...

Saeko ouvrit la porte d'un violent coup de pied, histoire d'extérioriser sa colère. Il voulait pas manger ? Il voulait pas dormir ? Et ce crétin lui faisait des chutes de tension...En réalité, la jeune femme était assez inquiète. Il n'y avait pas d'infirmière au château...Ses compétences suffiraient-elle ? Heureusement, elle avait la magie pour alliée.
Elle murmura d'autres mots inaudibles et Gandhi atterit sur un sofa couleur bordeaux. Elle s'avança vers la petite réserve où elle conservait de la nourriture, au cas où les cuisines étaient assiégées. La directrice prit des biscuits secs et un verre d'eau. Elle retourna auprès de Gandhi et lui palpa le front, posant la nourriture sur la table basse.

"Tu vas manger ça, d'accord ?"

Elle s'assit par terre et attendit que le jeune homme daigne ouvrir les yeux. Son inquiétude n'était visible que par les personnes qui la connaissait réellement. Et il y en avait peu. Elle n'était pas particulièrement attachée à lui mais il lui plaisait bien. Niveau amical bien sûr. Mais pourquoi voulait-il s'autodétruire à ce point là ? Sae espérait qu'il accepterait de manger.
Sinon, elle employerait la force.
Si le Gandhi se réveillait, il pourrait voir ses yeux chargés de colère.

Invité

Et vlan, il se fit jeter sur un divan. Du moins, étais ce son impression. Gandhi se replia sur lui même, les yeux à demi clos, ne comprenant pas trop ce qui se passait. Où était il? Pourquoi Saeko le lâchait pas un peu? C'était qu'un bon à rien, pourquoi s'entêtait elle à s'occuper de lui?
Un paquet de gâteau et un verre d'eau arrivèrent violemment sur la table devant lui. Il tressailli et regarda sans vraiment regarder tour à tour Saeko et son regard noir de colère, et les gâteau posés sur la table. Il sourit. Un sourire de méchanceté.

"Cours toujours."

Gandhi avait bien compris. Elle voulait qu'il mange. Mais lui n'avait pas envie. Il posa sa nuque sur l'accoudoir, de sorte à que sa tête pèse dans le vide. En même temps, l'elfe ne quittait pas le regard de Saeko. Il était horriblement vulnérable, et cherchait à se protéger par n'importe quel moyen, mais tenir une directrice sans gêne loin de soi, c'était éprouvant... IL sentait la syncope venir, et ne voulait pas comater devant Saeko. Fébrilement, il chercha une issue, mais rien ne se proposait à lui.

Sae avait remarqué que Gandhi ne semblait pas très coopératif. Sa réponse lui confirma cette impression. Sans plus de paroles, la jeune femme prit un biscuit et le cassa en deux. Tranquillement; la directrice lui pinca le nez et enfonça un bout de gâteau dans la bouche du jeune homme violemment. Il n'allait pas lui faciliter la tâche le petit...

"Mange".

Son ton était sec. Saeko était toujours énervée. Gandhi Apache Vandermeersh était vraiment un cas à part...
Le bout était trop gros, il était obligé de mâcher. Théoriquement. Sinon, il s'étouffait. Un des principes bien connus de la physique. Au pire, il recrachait le morceau. Au mieux, il s'étouffait...Ironiquement bien sûr.

C'est a ce moment que choisit Tsaéku pour entrer en scéne. Vétue d'une habituel tenue noir sombre, ses cheveux laché en arriére, ses deux oreilles couvertes par deux méches d'un bleu profond, la jeune fille s'assit a coté de Saeko.

"Il va bien ?"

Question stupide, Tsaéku posait souvent des question stupide quand elle s'inquiéter, et cela se lisait sur son visage. Elle avait eu beau avoir dans sa mémoir qu'elle était en froid avec Gandhi, elle l'aimait vraiment beaucoup. Et ce n'était pas parce qu'il allait la regardait avec mépris qu'elle ne l'aimerait plus !

"Un petit coup de main, ou tu y arriveras seule ?"

Tsaéku avait maintenant prit l'habitude de tutoyer la jeune directrice.

Sae se retourna, lachant du même coup le nez de Gandhi. Elle adressa un sourire gêné puis, à la question de Tsaéku, la colère reprit sa place dans ses yeux. Evidemment, elle n'était pas dirigée envers la professeur mais plutôt son élève...

"Ce crétin m'a fait une chute de tension."

L'aide de Tsaé fut accueillie par un petit sourire.

"Ca me ferait plaisir que tu m'aides oui. Si c'est toi, il risque de bien vouloir manger..."

*Ou non mais ça on oublie...*

La jeune femme prit un gâteau dans le paquet et le tendit à Tsaéku.

"Il faut qu'il mange."

Logique, non...

Invité

Il aurait dû s'y attendre. Un bout de gateau lui arriva à travers le gosier. Gandhi se débattit mollement, essyant de libérer son nez sans s'étouffer avec le biscuit qu'il dut avaler tout rond pour pas mourir étouffé par un biscuit sec. Ses pieds tapaient contre l'accoudoir du divan, et il se stoppa net quand la voix de Tsaéku se fit entendre. Saeko enleva son emprise sur le jeune homme, qui toussotta. Pendant qu'elles discutaient, Gandhi tomba du fauteuil. Il avait les larmes aux yeux. De honte et d'impuissance.

"Z'avez pas le droit de vous y mettre à deux."

Et il lacha . Une larme roula sur sa joue, qu'il s'empressa d'enlever avec son bras. Replié par terre, il avait une drôle d'allure... L'adolescent roula surle côté de sorte à se retrouver sous la table. Ainsi, il était moins accessible. il continuait de les fusiller du regard. Gandhi savait que à deux, elles pouvaient le maîtriser plus que facilement.

"Pourquoi vous me laissez pas en paix?"

La réaction de Tsaéku ne se fit pas attendre. Elle alla jusqu'a lui et l'entoura de ses bras, fermant les yeux, elle lui murmura quelque mot.

"Tu n'as beau ne pas vouloir de ton existence, moi je veut que tu reste avec nous..."

La jeune enseingnante se tue, puis avec difficulté prononca encore quelque mots.

"Car je t'aime."

Ouvrant les yeux, au bord des larmes, Tsaéku sourit légérement...Elle était bien, la contre lui...Mais, lui était-il bien ?

Invité

Tsaéku vint le chercher sous la table. On aurait dit un chat terrorisé essyant d'échapper à un gamin qui le maltraitait. Mais au lieu de l'attrapper par la pea du dos, le demoiselle l'enlaca, sans qu'il puisse faire quoi que ce soit. Toute envie de la repousser s'évanouirent quand elle lui chuchotta à l'oreille quelques mots. Les derniers mots lui ensèrrèrent le coeur, menacant de le lui briser.
La présence de Saeko le gênait. Il soupira, et répondit tout de même à Tsaéku.

"Comment peux tu m'aimer? J'ai une hygiène de vie malsaine, je crie, jure, me moque de l'école..."

Avoir une idylle ne dérangeait pas l'adolescent, mais là, ca avcait l'air sérieux et cela le gênait horriblement. Et y avait la drirectrice, plantée là.

"Euh... les calins, je veux bien, mais pas en présence d'un dragon..."

Provocation gratuite envers Saeko. Il glissa une main dans les cheveux blonds de Tsaéku, tout en fixant la directrice. Il était fatigué... En avait marre.

Tsaéku sourit légérement.

"Et alors ? Cela te géne t-il d'être ainsi, si tu trouve qu'une personne ne peut t'aimer comme tu ai, change. Moi, je t'aime comme tu ai."

Tsaéku sourit un peu plus, pourquoi ne pas blaguer un peu.

"Dans ce cas, dois je prendre la place du prince ou de la princesse ?"

Saeko pouvait le prendre comme elle voulait, Tsaéku s'en fichait. Elle ne la voyait pas comme un dragon, mais la comparaison la fesait sourir.

Invité

Changer? Et comment? Il avait toujours été ainsi. Incapable de tenir en place, brisant les lois, bonnes ou mauvaises, se foutant de sa propre gueule, fesant peu attention à lui, se détestait, s'aimait, était honteux, fier. Des contradictions, plein, ce qui l'empêchait d'avancer droit. Il tournait en rond.
Il avait trop bougé et usé ce qui lui restait d'énergie. La main qui était dans les cheveux de Tsaéku tomba mollement et sa respiration se fit plus calme. Il articula une phrase, lentement.

"On ne change pas sa nature profonde."

Il se cala confortement contre Tsaéku, fermant les yeux pour économiser ce qui lui restait de force. Gandhi tremblait légèrement sous le coup de la fatigue, et surtout du manque, ce qui le fesait pas mal défaillir.

"Pour l'instant, t'es la princesse qui sauve le chevalier... Après une attaque meutrière du dragon."

Il aurait bien voulut rajouter une phrase, mais une quinte de toux sèche le coupa. Abattu, il attendit que cela passe tout seul et que les deux jeunes femmes décident de son sort.

Tsaéku grimaça, le jeune homme semblait complétement abbatut. Elle tourna difficilement la tête vers Saeko. Ses yeux la suppliaient, puis une voix faible sortit de sa gorge, presque suppliante.

"Puis-je l'enmener dans son dortoirs, il a vraiment besoisn de repos. Ainsi que de soins. Je sais qu'il n'y a pas d'infermiére et de toute façons, ce n'est pas des médicaments qui le calmerons. Il faut absolument qu'il se sentent mieux."

Tsaéku n'attendit pas plus, elle souleva la table, la poussa et dégagea Gandhi, elle resta contre lui, comme par peur de le perdre.

Saeko hocha la tête, silencieusement. Elle avait assisté à la scène sans rien dire. Les relations profs-élèves ne la dérangeaient pas réellement. Surtout si c'était Tsaéku, qui était assez jeune...Sympathique également.

"D'accords. Et fait le manger pendant que tu y es. En gros occupes toi de lui."

Elle eut un bref instant de rélfexion, se sentant légèrement insultée...

*Dragon ? Et puis quoi encore...*

Et légèrement de trop.

"Par contre dans une semaine j'aimerais voir Gandhi dans mon bureau. Il a le droit de ne pas assister aux cours pour se remettre...pendant un temps."

Et sur ce, la directrice quitta ses appartements.

Invité

*C'est une clope qui me calmera! Une cloope!* Gandhi ne s'exprima pas pourtant tout haut. Il venait de se faire punir pour cela, il allait pas en rajouter... L'adolescent se contenta donc de les écouter, calé contre Tsaéku, les yeux à demis clos, l'air hagard.
Saeko ne voulait pas lâcher l'affaire. dans une semaine? Gandhi soupira. Par pitié, mais ques ce qu'elle voulait faire de lui? Il la regarda avant de rebaisser les yeux. Son regard était assez expressif, et malgré sa position de faiblesse, il agraissait encore. On aurait pu lire dans son regard *fiche moi la paix, grognasse!* Attaquer pour se défendre. C'était ainsi.
Saeko tourna les talons, et Gandhi s'extirpa de l'étreinte de Tsaéku, pour mieux s'affaler par terre.

"Oh la barbe!"

Conscient que sa faiblesse était grande, il essaya tout de même de se lever, prenant appui sur la table basse. Ses muscles rachitiques étaient plus marqués que d'habitude, tendus par le stress et amaigris.

"Tsa... Peux m'aider?"

Il demandait difficilement de l'aide. Son honneur était malmené. Il avait toujours prit l'habitude de se sortir du pétrin tout seul, et là, l'adolescent quémandait... Pour l'instant, il avait juste envie de dormir.

La jeune fille remercia Saeko du regard et regarda à présent Gandhi, le jeune homme avait l'air tellement... Faible ? Non, hagard, il semblait perdu dans un monde trop vaste et trop embêtant pour lui... La jeune fille s'approcha de lui et l'aida comme elle pouvait. Elle réussit tout de même a le soulevait. Ou dans tous les cas a le mettre debout. Prenant son courage a deux mains, elle murmura.

"Bien, maintenant, direction le dortoir...J’espère qu’il n’y aura pas trop de bruit..."

Tsaéku tourna lentement les talons, elle ne voulait pas brusquait Gandhi, de peur de l'amochait plus qu'il ne l'était.

Invité

Pas trop de bruit? Les Bartiméus n'étaient pas fanas du silence, alors pour le calme c'était rapé... Mais c'était rassurant de savoir la vie autour de soi. S'appuyant de tout son poids sur Tsaéku. C'était une tâche ardue que de marcher dans ses conditions... Un peu comme quand on a les deux chevilles tordues, que chaque pas vous fait horriblement mal.
Gandhi ne disait rien, trop concentré pour ne pas s'endormir sur la jeune professeur...

[Moi qui poste en premier dans les dortoirs?]